lundi 25 juillet 2011

Fantasme bis

Le parc est un désert,
Le soleil de l’été
Derrière un ciel couvert
Semble un peu fatigué.

Le nez dans je ne sais
Quel poème inutile,
La tête traversée
Par des rimes futiles

Mon esprit est ailleurs,
Mes pensées hors du temps,
J’use de ma douleur
Ecrivant mes tourments.

Et tandis que je pleure
Sur mes mots insensés
Soudain des doigts m’effleurent
Et me font frissonner.

Je ne sais que penser
Et ne rompt point le charme,
Cette main s’est trompée
Mais l’émoi me désarme,

Et je laisse mon cou
Complaisant et docile
Sous l’empire si doux
De ces doigts si graciles,

Devinant, sans y croire,
L’auteur de ces caresses,
O improbable espoir,
Folie enchanteresse.

Pourtant c’est bien ta voix
Qui parle à mon oreille,
La plus belle des voix,
Musique sans pareil…

Je pleure de bonheur
Et fonds entre tes bras,
Oubliant mes malheurs
Oubliant mon trépas,

Et rien n’existe plus
Que tes yeux dans mes yeux,
Que nos cœurs mis à nu
Et la bonté des Dieux…

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