lundi 26 décembre 2011

Te posséder

J’aimerais tant te posséder
Parfois, quand mes idées s’égarent,
Et t’étouffer sous mes baisers
Comme le ferait un soudard.

Je me coucherais sur ton corps
Mes yeux plantés au fond des tiens,
Mes mains dedans tes cheveux d’or
Et nous ne penserions à rien.

Je respirerais ton odeur
M’ennivrant de parfums intimes,
M’égarerais dans tes moiteurs
Comme on se plonge dans le crime,

Tandis que dévoilant ton corps
Tu me donnerais tant de choses,
Tes tout petits seins que j’adore
Et tes jolis petons tout roses.

Je m’attarderais affamé
Sur ton doux ventre de maman
Où ému je me blottirais
Comme le ferait un enfant,

J’entendrais sussurrer mon nom
Tes jolis doigts griffant mon dos
Et nous serions à l’unisson
Le corps humide et le cœur chaud…

Mais tout ceci n’est qu’un délire
Ces instants là ne seront pas
Et puis ce n’est pas le désir
Qui me fait me languir de toi,

J’ aimerais pénétrer ton âme
Pour ne caresser que ton cœur,
Répandre en toi toute ma flamme
Et t’inonder de ma douceur.

mercredi 14 décembre 2011

La source vive

Mon âme est une source vive
Qui déverse sans s’épuiser
La douleur arrachée aux rives
De ma passion désespérée.

Et mes mots glissent sur ton cœur
Comme l’ondée sur une pierre,
Mes mots et puis aussi mes pleurs,
Mes cris d’amour et mes prières.

Rien, pas même le temps qui passe,
N’aura raison de ta froideur,
Et ton joli regard de glace
Ne fait qu’accroître ma douleur.

Un matin, mon âme asséchée
Ne sera plus qu’une outre vide
Et qui sait ce que je ferai
A l’aube de ce jour livide…

Je m’en irai si doucement
Que nul ne m’entendra partir
Et j’irai cuver mes tourments
Au terme de mon devenir.

lundi 12 décembre 2011

Je rêve une jeunesse...

Je rêve une jeunesse
Innocente et sensuelle,
Dont l’infinie tendresse
Délicate et charnelle

M’ôterait tout le poids
De mes viscicitudes,
Me donnerait la foi
En d’autres certitudes,

Je rêve une jeunesse
Pour un dernier aller
Au pays des caresses
Avant de m’envoler

Vers l’ultime horizon
Que j’atteindrai serein,
Le cœur au diapason
De mon corps libertin,

Je rêve une jeunesse
Pour vivre au jour le jour
Mes dernières ivresses
Et mon dernier amour,

Ignorant la raison
Et la peur des demains,
Habitant ma passion
Sans songer à sa fin,

Je veux d’une jeunesse,
Prouver je ne sais quoi,
Tomber dans la bassesse
De me venger de toi,

Rejetant tout espoir
De conquérir ton cœur,
Noyant mon désespoir
En d’intenses ardeurs,

Je rêve une jeunesse
Car l’amour n’a pas d’âge
Et la jeune princesse
Peut préférer le sage

A l’ardent écuyer
Ou au candide page,
Je veux te le prouver,
Je le dois car j’enrage

De mes larmes versées
Dessus ton cœur de pierre
Et d’avoir délaissé
D’autres âmes moins fières…