Il n’est plus un instant
De ma maudite vie
Qui ne soit un tourment
Pour mon âme meurtrie,
J’ai beau fuir ta présence
Regarder d’autres femmes
C’est à toi que je pense
Et pour toi je me damne.
Torturé, déchiré
Par mes contradictions,
Si heureux de t’aimer
Et crevant de passion
Je m’enfuis devant toi
Blessé par ta froideur,
Mais rêvant malgré moi
D’un élan de ton cœur.
J’aurais tant voulu vivre
A l’ombre de tes pas,
Mais je ne peux survivre
Qu’à mille lieues de toi,
Très loin de tous ces gens
Que malgré toi tu charmes,
De ton rire obsédant
Qui toujours me désarme.
Comment tourner la page,
Mes mots y sont si lourds
De tendresse et de rage
De tristesse et d’amour.
La plus tendre des femmes
Ne peut me consoler,
Et essuyer mes larmes
Ne pourra empêcher
Mes yeux de déborder
Ni mon cœur de saigner…