Je partirai un beau matin
Laissant au logis ma détresse,
Quelques mots écrits de ma main
Remplis d’une infinie tristesse,
Et dans mon sac je n’aurai rien
Que quelques poèmes, et ma peine,
Un couteau pour couper le lien
Qui relie ma vie à la tienne.
Alors je marcherai tout droit
A la recherche d’un passage
Qui me conduise à travers toi
Vers les ultimes paysages
Où mon âme enfin apaisée
Reposera sur un nuage
Contemplant pour l’éternité
La pâleur de ton doux visage…