mardi 30 novembre 2010

Platonique

Je ne rêve pas de ton corps,

Je ne veux pas de ton corps.

Je ne suis qu’un enfant,
Devant un autre enfant,

Innocent,

Emerveillé.

Je ne voudrais que ton amour,
Je ne voudrais que tes pensées,

Simplement t’émouvoir,

Si j’en avais le pouvoir,
Si j’en avais le droit…

T’inonder de mots tendres,

De ceux que, chaque jour,
J’écris pour toi

Inutilement

Et que tu ne liras pas…

dimanche 14 novembre 2010

A ma confidente...

Tu es bien plus douce qu’un ange,
Ton sourire est celui du cœur,
Tu dis que rien ne te dérange
Toi qui n’as pas que du bonheur.

Tu pris le temps de m’écouter,
Je ne t’ai pas donné le choix,
Alors comment te remercier
Du bien être que je te dois ?

Je me complais dans mon fourbi,
Me noyant dans mon désespoir,
Ignorant tes propres soucis,
Pourtant risible est mon histoire…

Je voudrais tant pouvoir t’aider,
Que moi bien plus tu es à plaindre,
Je t’offre ainsi mon amitié
Et te promets de ne plus geindre !

Certes, ma passion n’est pas enfuie,
Et si la vie reprend son cours,
La honte à présent m’envahit,
Daignez me pardonner un jour !

Rien ne sera plus comme avant,
Je me maudis de mes ardeurs,
Auprès de toi je me repens
En priant pour votre bonheur.

vendredi 5 novembre 2010

Des espoirs...

La mort est là, qui tôt me guette
Au matin de mes insomnies,
Des idées noires plein la tête,
Désespoir, enfant de la nuit.

Je me sens vieux et inutile,
Et ne puis plus me faire aimer,
Ma vie est terne et imbécile,
Même Dieu m’a abandonné.

Comment concevoir qu’une femme,
Dont l’amour nous est interdit,
Puisse ainsi étouffer la flamme
Qui donne un sens à notre vie.

Lorsque le jour enfin se lève
Et que le soleil tue la nuit
Chassant ainsi mes mauvais rêves
L’espoir renaît, tel un ami…

Elle ne sera pas à moi
Et mon cœur brisé en convient,
Alors mon Dieu accordez-moi
Tout le bonheur qui me revient.

Je veux à nouveau être heureux
L’âme sereine et libérée,
Retrouver la joie d’être à deux
Et me sentir un peu aimé.

Mais la nuit revient bien trop vite,
Le noir obscurcit mon cerveau,
Et les doux espoirs qu’il abrite
Sont à nouveau dans le chaos.

Alors je pleure en attendant
Que demain emporte la nuit,
Et qu’enfin un Dieu indulgent
Prenne pitié de mon ennui.