vendredi 5 novembre 2010

Des espoirs...

La mort est là, qui tôt me guette
Au matin de mes insomnies,
Des idées noires plein la tête,
Désespoir, enfant de la nuit.

Je me sens vieux et inutile,
Et ne puis plus me faire aimer,
Ma vie est terne et imbécile,
Même Dieu m’a abandonné.

Comment concevoir qu’une femme,
Dont l’amour nous est interdit,
Puisse ainsi étouffer la flamme
Qui donne un sens à notre vie.

Lorsque le jour enfin se lève
Et que le soleil tue la nuit
Chassant ainsi mes mauvais rêves
L’espoir renaît, tel un ami…

Elle ne sera pas à moi
Et mon cœur brisé en convient,
Alors mon Dieu accordez-moi
Tout le bonheur qui me revient.

Je veux à nouveau être heureux
L’âme sereine et libérée,
Retrouver la joie d’être à deux
Et me sentir un peu aimé.

Mais la nuit revient bien trop vite,
Le noir obscurcit mon cerveau,
Et les doux espoirs qu’il abrite
Sont à nouveau dans le chaos.

Alors je pleure en attendant
Que demain emporte la nuit,
Et qu’enfin un Dieu indulgent
Prenne pitié de mon ennui.

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