lundi 22 août 2011

Fantasme quater

Que j’aime à m’apaiser
Lorsque dans mes délires
Tu consens à m’aimer
Et enfin t’attendrir.

J’aime à imaginer
Tes yeux un peu rêveurs
Qui, semblant me chercher,
Font chavirer mon cœur.

Un sourire un peu las
Orne ton beau visage,
Tu parais en émoi
Malgré ton air si sage

Et tes mains se balladent
Dessus tes jolis bras,
Ton cœur bat la chamade
Je le sens, je le vois.

Ton corps souple et lascif
Se tend, puis se détend,
Tu me sais attentif
Je sais que tu m’attends.

Mais je n’ose pourtant
Franchir le premier pas
Et ne sais trop comment
Me rapprocher de toi,

Quand les Divinités
Du Monde des délires
Dans leur grande bonté
Daignent à consentir

Un geste de ta part…
Et ta main doucement
Comme dans un brouillard
S’approche tendrement

Et effleure mon bras,
Ton regard dans le mien
Je demeure sans voix,
L’amour te va si bien…

Et puis j’ouvre les yeux
Mon rêve terminé
Trouvant le monde odieux
Dans sa réalité,

Que je quitte à nouveau
Lorsque le temps s’y prête,
M’embarquant aussitôt
Pour ta noble conquête…

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