Lorsque dans mes délires
Tu consens à m’aimer
Et enfin t’attendrir.
J’aime à imaginer
Tes yeux un peu rêveursQui, semblant me chercher,
Font chavirer mon cœur.
Un sourire un peu las
Orne ton beau visage,Tu parais en émoi
Malgré ton air si sage
Et tes mains se balladent
Dessus tes jolis bras,Ton cœur bat la chamade
Je le sens, je le vois.
Ton corps souple et lascif
Se tend, puis se détend,Tu me sais attentif
Je sais que tu m’attends.
Mais je n’ose pourtant
Franchir le premier pasEt ne sais trop comment
Me rapprocher de toi,
Quand les Divinités
Du Monde des déliresDans leur grande bonté
Daignent à consentir
Un geste de ta part…
Et ta main doucementComme dans un brouillard
S’approche tendrement
Et effleure mon bras,
Ton regard dans le mienJe demeure sans voix,
L’amour te va si bien…
Et puis j’ouvre les yeux
Mon rêve terminéTrouvant le monde odieux
Dans sa réalité,
Que je quitte à nouveau
Lorsque le temps s’y prête,M’embarquant aussitôt
Pour ta noble conquête…
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