Qui ne peut plus séduire
Et n’a pour seuls attraits
Que l’œil et le sourire,
Oui, je t’envie vraiment,
Toi que ton corps ventruEt ton menton fuyant
Ne préoccupent plus.
Je t’envie, homme laid,
Qui ne veut plus séduireEt dont l’odieux aspect
Te fait parfois sourire,
Qui regarde les femmes
Avec un doux soupirSans autres états d’âme
Que quelques souvenirs.
Tu n’as plus de contrainte
Et ton cœur est en paixEt même sans étreinte
Ta vie te satisfait.
Je t’envie, homme laid,
Car tu es le plus sageEt ton corps est en paix,
Tu as tourné la page
De tous les faux semblants
Et des vains artifices,Serein et souriant
Et de ton corps complice…
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