Oh pas à moi hélas,
Mais j’ai tant d’adversaires
Que mon cœur en trépasse.
Parfois, las de pleurer,
Je voudrais que l’amourDe sa flèche acérée
Assombrisse tes jours,
L’être tant adoré
Refusant tes atours,Et toi désespérée
De ce qu’il reste sourd…
Ainsi tu souffrirais,
Et ton cœur à l’enversTout le ciel supplierait
D’enfin te satisfaire.
Mais l’idée est fugace,
Je ne peux consentir,Et ce; quoi que tu fasses,
A te savoir souffrir.
Je ne veux que ton bien
Et dans mon mal de toiJe ne désire rien
Que ton bonheur, ma foi…
Et j’aurais beau pleurer
Chaque jour sur mon sortIl me faut accepter
L’idée que le plus fort
Soit le Dieu de nos pères,
Et que sa volonté,Pour toi, fidèle mère,
Soit de ne pas m’aimer…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire