mercredi 2 février 2011

Que ton bien

Peut-être veux-tu plaire,
Oh pas à moi hélas,
Mais j’ai tant d’adversaires
Que mon cœur en trépasse.

Parfois, las de pleurer,
Je voudrais que l’amour
De sa flèche acérée
Assombrisse tes jours,

L’être tant adoré
Refusant tes atours,
Et toi désespérée
De ce qu’il reste sourd…

Ainsi tu souffrirais,
Et ton cœur à l’envers
Tout le ciel supplierait
D’enfin te satisfaire.

Mais l’idée est fugace,
Je ne peux consentir,
Et ce; quoi que tu fasses,
A te savoir souffrir.

Je ne veux que ton bien
Et dans mon mal de toi
Je ne désire rien
Que ton bonheur, ma foi…

Et j’aurais beau pleurer
Chaque jour sur mon sort
Il me faut accepter
L’idée que le plus fort

Soit le Dieu de nos pères,
Et que sa volonté,
Pour toi, fidèle mère,
Soit de ne pas m’aimer…

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