Vole mes souvenirs,
Les emporte et les perd,
Et meurent mes désirs.
Je les ai vus planer
Bien au delà des montsEt des temples sacrés
Du Dieu d’Aaron,
Des montagnes jaunies
Aux rochers solitaires,Des buissons rabougris,
Epaves de la terre,
Ils ont franchi les crêts
Brûlés par le soleilEt rejoint Mahomet
Sous un ciel sans pareil.
Et le cœur aussi nu
Que ces landes de pierreJ’espère, triste et ému,
Une âme salutaire,
Qui rendrait à mon âme
Joie et sérénité,Ranimerait ma flamme
Et la force d’aimer.
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